À propos de l’ouvrage Sociologie de Grenoble

Que sait-on de Grenoble ? Ville verte, ville polluée, ville dangereuse, ville technologique, ville sportive, ville moche… Au-delà des clichés et des représentations médiatiques, quelles sont les spécificités sociologiques de cette ville moyenne ? L’ouvrage Sociologie de Grenoble, à paraître fin août 2025 dans la collection « Repères » des éditions de La Découverte, dresse un portrait sociologique des caractéristiques socio-démographiques, économiques, urbanistiques, politiques et culturelles de la ville et de ses populations. Il montre que si Grenoble a tout d’une grande ville, avec ses importants centres de recherche, ses entreprises de haute technologie, sa forte concentration de cadres et d’ingénieurs, elle semble en partager aussi les problèmes associés : pollution, délinquance, inégalités. Néanmoins, la ville s’est historiquement distinguée par la rencontre entre des mondes politiques, scientifiques et industriels, qui ont construit le récit d’un laboratoire d’innovations en tous genres. Est-il fondé empiriquement ? Sociologie de Grenoble propose une discussion approfondie de ce récrit, en s’appuyant sur de très nombreuses données socio-économiques, l’état des connaissances le plus récent produit par les sciences sociales sur le territoire, et des enquêtes originales réalisées en collaboration par les enseignant·es du département de sociologie de l’Université Grenoble Alpes et leurs étudiant·es.

une reproduction de la couverture du livre

Le livre est le résultat du travail collectif de 17 autrices et auteurs, pour la plupart membres du département de sociologie de l’Université Grenoble Alpes, réunis dans le cadre d’un projet de recherche et de formation : Sofia Aouani, Anne-Sophie Béliard, Julien Bertrand, Solène Billaud, Grégory Busquet, Paulette Duarte, Jean Finez, Florent Gougou, Marie-Laure Guilland, Gaëlle Larrieu, Pierre Le Quéau, Pierre Mercklé, Louise Protar, Jean-Michel Roux, Natacha Seigneuret, Maïté Théry et Olivier Zerbib. Le nom du collectif qui les rassemble et qui signe l’ouvrage fait référence à la Grenobloise Isaure Périer (1839-1930), enseignante, communarde, militante des droits des femmes. Un parc de la ville, inauguré en 2022, porte son nom.

À propos du site OpenGre

Le site OpenGre propose une série de cartes interactives destinées à accompagner et prolonger la lecture de l’ouvrage. Ces cartes permettent d’accéder de façon intuitive, quartier par quartier et commune par commune, à tout un ensemble de données, d’informations et de documents sur la ville et son agglomération. Les ressources ainsi mises à la disposition du plus large public possible sont mobilisables dans tous les enseignements de sciences humaines et sociales qui s’attachent aux questions locales ou sont susceptibles de puiser leurs exemples, leurs terrains ou leurs « cas » dans le territoire. Et au-delà, elles peuvent intéresser un grand nombre de chercheur·ses, de citoyen·nes de Grenoble et son agglomération, d’acteur·ices associatif·ves et des politiques de la ville, et plus généralement de toutes les personnes qui peuvent en avoir un usage dans le cadre de l’enseignement, de la recherche, de l’expertise et de l’action sur le territoire. Ces informations et ces ressources pourront aussi, nous l’espérons, susciter la curiosité de toutes celles et tous ceux, grenoblois·es ou non, qui veulent en savoir plus sur la ville.

Remerciements

Les autrices et auteurs souhaitent remercier Sarah Ambros, Guillaume Collain, Perrine Flouret, Séverine Gauduin, Julie Gauthier, René Gindre, Jeany Jean-Baptiste, Vincent Jourdain, Pierre Kermen, Erwan Mahé, Gilles Novarina et Stella Piccheldda pour leurs contributions à l’ouvrage ; Juliette Perret, Charlotte Rambaud, Denis Réquillard et Laurine Thizy pour leurs relectures de différentes parties de l’ouvrage ; et Karolina Boczon, Maxence Larrieu, Louis Maritaud et Estelle Ployon pour leurs contributions au développement du site OpenGre. Merci également à Charles Ambrosino, Nicolas Burtin et Estelle Ployon pour leur aide et leurs conseils au cours de ce travail, ainsi qu’à l’Université Grenoble Alpes et au laboratoire Pacte pour leur soutien financier.